- prêt-à-porter
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• 1951; de prêt, à et 1. porter, calque de l'angl. amér. ready-to-wear♦ Collect. Vêtements fabriqués en série, de qualité supérieure, généralement conçus par un styliste de mode (opposé à sur mesure).⇒vieilli confection. S'habiller en prêt-à-porter. Le Salon du prêt-à-porter. La haute couture et le prêt-à-porter. Magasin, boutique de prêt-à-porter. Des prêts-à-porter.Synonymes :prêt-à-portern. m. Les vêtements de confection (par oppos. aux vêtements sur mesure). Des prêts-à-porter.⇒PRÊT(-)À(-)PORTER, (PRÊT À PORTER, PRÊT-À-PORTER)subst. masc.Vêtements exécutés en série, de qualité supérieure, généralement conçus par un styliste de mode. Salon du prêt-à-porter. Entre le prêt à porter et le sur-mesures classique un des plus grands tailleurs de Paris a lancé une formule inédite pour hommes (Le Figaro, 28 déc. 1951, p.3, col. 6). C'est au cours de cette période 1939-47 que l'habillement s'est organisé sur des bases nouvelles, selon des méthodes différentes correspondant à des branches séparées. À l'une, ressortissent la création et l'artisanat (...); à l'autre, la branche utilisant la machine, correspond l'industrie proprement dite, longtemps appelée «confection» et comprenant le «prêt à porter», la «mesure industrielle» et la «couture en gros» (F. BOUCHER, Hist. du cost., Paris, Flammarion, 1965, p.416).— P. anal. Pininfarina et Bertone, les stylistes italiens, représentent toujours la «haute couture» automobile. Des maîtres qui ne dédaignent pas le «prêt-à-porter», et qui vendent leurs services aux constructeurs en mal d'idées: la Citroën BX sort des cartons de Bertone (L'Express, 1 oct. 1982, p.109, col. 1).♦[Avec déterm. indiquant un domaine] Il existe un «prêt-à-porter» du roman. Chaque année, pour l'été, les éditeurs concoctent leur collection. Cet été, c'est le livre à clefs, à base d'Histoire, d'actualité et de scandale, qui fait fureur (Le Point, 19 juill. 1976, p.64). Côté effort: des cours collectifs en salle climatisée et des programmes à la carte. On peut choisir un «spécial dos», un «silhouette gracieuse» ou un «spécial tennis» rigoureusement étudié et établi à l'avance. C'est le prêt-à-porter du muscle (Le Nouvel Observateur, 12 sept. 1981, p.50, col. 1).Prononc. et Orth.:[
]. Lar. Lang. fr.: des prêts-à-porter. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p.283: prêt à porter, plur. des prêts à porter. Étymol. et Hist. 1951 (Le Figaro, loc. cit.). Formé de prêt2, à et porter, calque de l'amér. ready-to-wear subst. et adj. (v. Webster's 1966) ou ready-for-wear adj. (à propos de vêtements) (ibid. 1934); (v. REY-GAGNON Anglic. 1981). Bbg. GALL. 1955, p.69. —QUEM. DDL t.24.
prêt-à-porter [pʀɛtapɔʀte] n. m.ÉTYM. XXe; de prêt, à, et porter, calque de l'angl. des États-Unis ready-to-wear.❖♦ (Collectif). Vêtements de confection d'une qualité supérieure à celle de la confection courante (opposé à sur mesure). || Prêt-à-porter masculin, féminin. || Magasin, rayon, boutique de prêt-à-porter. || Démocratisation de la haute couture par le prêt-à-porter. || Des prêts-à-porter.1 (…) une affaire de gros qui crée et distribue des modèles exclusifs de prêt-à-porter pour quarante détaillants français et qui exporte ces modèles en Suisse, Belgique, Allemagne, Italie (…) Nous faisons deux collections par an de cent vingt modèles chacune, dont je dessine certains (…)P. Guth, Lettre ouverte aux idoles, Sheila, p. 98.♦ Par métaphore :2 — Dès qu'un enfant vient au monde, que fait-il ? Il se met à crier. Il crie, il crie. Eh bien, il crie parce que c'est le prêt-à-porter qui commence (…) Les peines, les joies, la peur, l'anxiété, pour ne pas parler d'angoisse (…) Et les consolations, les espoirs, les choses que l'on apprend dans les livres et qu'on appelle philosophies, au pluriel (…) et qui sont du prêt-à-porter aussi.É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 26.
Encyclopédie Universelle. 2012.